Le soir nous avons couché au Baboon Sanctuary où une marche dans la jungle nous a permis de rencontrer de très près les singes hurleurs, ils venaient manger dans nos mains !
Le lendemain, on passe par Belize city, erreur… les rues sont étroites, trop pour nous, les sens uniques ne sont pas indiqués, les gens semblent hostiles, on n’a rien à faire ici… Dans mes souvenirs, c’était une charmante ville, mais mes souvenirs semblent avoir déformé la réalité, la charmante ville était sans doute Drangriga, et non Bélize city. Après plus d’une heure de tournage en rond, on réussit à se sortir de Bélize city, enfin ! On poursuit la route vers les cayes du sud et Placencia, où, paraît-il, il y a de belles plages et de la plongée à faire.
Durant la traversée de la jungle, la pluie tombe à siaux, et je me rends compte que Bertha s’inonde tranquillement mais sûrement. Le dernier pneu éclaté aura fait plus de dommages que prévu… Faudra faire des miracles de réparation avec pas grand chose (Je tiens au passage à féliciter l’inventeur du silicone, il continue à nous rendre de grands services !!! Et en passant, s’il est possible de décerner un prix Nobel rétroactif ou un doctorat honoris causa, mes chers lecteurs haut placés dans les chaires, je tiens à proposer la candidature de M. Silicone).
On s’arrêtera à Hopkins pour la nuit. On trouve un restaurant qui nous permet de se stationner sur son terrain en échange d’un repas pour le soir… Halte appréciée, de toute beauté. Le vent est bon sur la mer des caraïbes, l’eau est chaude, les enfants sont heureux… Le soir, quand vient le temps de manger, je vais voir la proprio du restaurant, et elle me fait comprendre qu’on est en basse saison et que ce n’est pas trop dans ses plans de nous préparer un repas… Elle nous propose néanmoins de nous préparer quelque chose de rapide : poissons frits et bananes frites. Je lui demande s’il elle peut préparer du riz… Elle me regarde incrédule : si vous pensez que je vais préparer du riz ! c’est beaucoup trop long… Je reviens voir Christine à moitié mort de rire, je comprends maintenant l’hésitation de la femme quand nous sommes arrivés et que nous lui avions demandé l’hospitalité : elle hésitait non pas pour que nous utilisions son terrain, mais plutôt pour ouvrir son restaurant ! Décidément on n’est pas au Canada pour refuser des clients dans un restaurant parce qu’on n’a pas envie de cuisiner… Et le plus étonnant, c’est sa franchise qui fait que même en refusant de nous servir, elle demeure vraiment sympathique… On se fera plutôt des pâtes et je lui achèterai quelques bières : tout le monde est content.
Bivouac à Hopkins |
Je ne sais pas si ce fut un présage, mais la nuit fut atroce… peut-être trop d’émotions avant le dodo, mais quoi qu’il en soit les enfants se sont relayés pour nous tenir éveillés pendant presque toute la nuit… Et avec nos enfants qui se lève avec le jour, qui lui se lève à cinq heures trente au Bélize : on s’est réveillé comme si on avait passé la nuit sur la corde à linge.
Avant de repartir de Placencia, on se paiera néanmoins un tour de bateau pour aller plonger dans le récif de corail… Théo et Élias plongent avec maman et voient plus de poissons qu’ils avaient pu en imaginer ! Des dauphins viennent même nous saluer, à quelques mètres du bateau !
Ariel apprécie notre cabanas (juste le jour..) |
Élias est fier de l'étoile de mer qu'il a trouvé en plongeant |
Le soir, on dormira sur le terrain de Mihaïl, un Russe original qui se construit une maison au Belize, après avoir une première résidence à Los Angeles et une seconde à Vancouver, dans lesquelles il nous invite chaleureusement d’ailleurs. Malheureusement on ne fait pas la route dans le bon sens… On se contentera de son terrain à Placencia, sur le bord de la mer où un long quai s’avance dans la mer juste pour nous. Pur bonheur pour notre dernier bivouac au Bélize…
Le lendemain, on découvre les grottes de St-Hermans et le Blue Hole, en pleine jungle. Le blue hole est un cenote comme il y en a plusieurs dans la région, c’est un affaissement de terrain qui crée un trou, rond, qui est alimenté par des sources souterraines. Les mayas en avaient fait des lieux magiques où l’on pouvait communiquer avec l’infra-monde. Et à voir la couleur, et donc la profondeur, du Blue Hole, je dois avouer que les cenotes ont en effet quelque chose de magique…
Bonjour Jean-François,
RépondreSupprimerJe ne suis pas des plus physionomiste, mais c'est incroyable de constater à quel point Ariel peut te ressembler. Son visage me rappelle tellement le tien quand Céline et moi t'avions gardé pendant une semaine à Montréal dans ta prime jeunesse. Même chose pour Théo, mais un peu moins il me semble.
Je ne voudrais pas vous rendre envieux, Christine et toi, j'hésite d'ailleurs à vous le raconter de peur de gâcher votre voyage, mais Céline et moi sommes allés voir Rufus Wainwright à la nouvelle maison symphonique de la Place des Arts à Montréal, et c'est vrai que l'acoustique est bonne.
Bonnje continuation et merci de nous écrire périodiquement ces coomptes rendus savoureux toujoursw intérerssants.
Pierre
Donc, destination Belize pour les vacances, mais gare aux scorpions! Jean François, à te lire on se demande comment Bertha fait pour rouler encore...je pense que c'est un aller-simple pour elle...on est juste en octobre et elle coule de partout:-) Ici, été indien, il fait 26 ce week end, merveilleux soleil
RépondreSupprimerWow!! Je m'ennuie tellement de vous! Les enfants sont magnifiques! Plus que trois semaines et nous serons tous ensembles! Les enfants ont tellement hâte!
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